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Les géants du fleuve

Voici la liste des visiteurs estivaux :

Petit rorqual
Rorqual à bosse
Baleine noire
Rorqual commun
Rorqual bleu
beluga

Le fleuve Saint-Laurent attire chaque année, cinq espèces de cétacés à fanons. Les baleines viennent en été se repaître dans ses eaux riches en nutriments.

A savoir...

Cinq millions de personnes s'inscrivent chaque année, de par le monde, à un tour d'observation des baleines, cette industrie génère en moyenne 500 000 000 de dollars US. Des règles d'approche sont édictées afin de ne pas gêner la progression migratoire des baleines.

Les Mysticètes

Le nom scientifique cetacea vient à la fois du grec ketos ,qui signifie"monstre marin" et du latin cetus "gros poisson de mer".

quebec

Les mysticètes, font partie des cétacés, ils sont les animaux les plus grands de la planète. Le plus grand dépasse 33 mètres, c'est le rorqual bleu. "Mysticètes" est un nom qui provient du grec et qui signifie "moustache". Il regroupe sous cette bannière linguistique les "baleines" ou cétacés à fanons. Les fanons sont implantés sur la mâchoire supérieure. Ils sont faits de kératine, un des constituants des cheveux humains ou de la corne des ruminants. Rangés en 160 balais, longs d'une soixantaine de centimètres, les fanons servent à filtrer les énormes quantités d'eau de mer que les baleines engloutissent. Pour évacuer l'eau, elles placent leur langue au sommet du palais et referment la bouche tout en poussant l'eau au travers des fanons, à l'aide de leur langue. Ainsi, la nourriture reste prisonnière et l'eau ressort. Les mysticètes se nourrissent essentiellement de krills, de plancton, de poissons, de copépodes, de crustacés fouisseurs.

Un simple moratoire... il fallait plus que cela pour les protéger!

Les baleines ne sont protégées que par un moratoire.
Dès 1946, devant la diminution drastique de la population des baleines, des sonnettes d'alarmes sont tirées par la commission baleinière internationale. En 1986, cette commission vote un texte interdisant totalement de la pêche de grandes espèces de baleines. La CBI avait émis des recommandations en ce sens dès 1982, demandes qui furent reprises et soutenues par des organisations de défense de l’environnement telles que Greenpeace. Toutefois les principaux pays chassant ces animaux ont trouvé dans les textes les moyens de contourner l’interdiction. La chasse à la baleine se poursuit pour des raisons de recherches scientifiques, ainsi en est-il du Japon ou de l’Islande. Quant à la Norvège, elle refuse d’appliquer le moratoire et continue la chasse commerciale.

Un moratoire, n'est qu'une simple suspension, un avis provisoire qui conseille aux nations de suspendre la chasse à la baleine. C'est dire si les organismes internationaux sont frileux, s'ils n'ont pas eu le réflexe d'édicter des lois prévoyant contre tout pays contrevenant des sanctions. Un moratoire fait appel à la bonne conscience des nations, à leur bon coeur pour arrêter le massacre sous peine de voir disparaître les cétacés. On comprend mieux pourquoi certains restent de glace et continuent en toute sérénité leurs activités prédatrices!

Les cibles du Japon, de la Norvège et de l'Islande sont essentiellement les petits rorquals, le rorqual de Bryde, le cachalot et le rorqual boréal. Ils ne s'attaquent plus aux autres espèces, les ayant trop chassées, elle deviennent difficiles à trouver. De plus, leur raréfaction augmente le cout de la chasse qui devient peu ou pas rentable.

Comme le prévoit la convention internationale sur la chasse à la baleine, les produits des baleines chassées pour raisons scientifiques sont vendus sur le marché local. Les défendeurs de cette chasse soutiennent qu’elle fournit de nouvelles connaissances et des informations utiles pour la gestion des stocks de petits rorquals et des autres espèces chassées.
Je crois rêver!
Faut-il tuer pour étudier?

Etudions ensemble chacune des baleines qui visitent le fleuve en été.


Le Petit rorqual

beluga

Autres noms communs : Rorqual à museau pointu, gibard, rorqual nain, baleine de Minke.
Nom latin : Balaenoptera acutorostrata
Longévité : 50 ans
Protection : En raison de sa petite taille, pendant longtemps, il n'attira pas les chasseurs de baleine. Mais à présent qu'ils sont les plus nombreux cétacés mysticètes au monde, le Japon, la Norvège et l'Islande s'y intéressent malgré qu'il soit protégé depuis 1986.
Ennemis : L'épaulard, l'homme par la chasse, mais aussi la pêche intensive, car le rorqual est parfois piégé dans les filets.

Comment le reconnaître?

Longueur : De 6 à 10 mètres de longueur (la plus petite des baleines à fanons)
Poids : De 6 à 10 tonnes
Particularité : "Dynamique et glouton"
La baleine à bosse est le plus petit rorqual à fanons du Saint-Laurent. Sa silhouette élancée et fine favorise une nage rapide. Le dos de ce rorqual varie entre le gris, le noir et le brun alors que le ventre est blanc et les flancs sont gris. Sa tête est pointue et aplatie. Les sillons ventraux partent de la gorge jusqu’à l’arrière des nageoires pectorales. Celles-ci sont étroites, à bouts pointus, avec une large bande blanche. Sa nageoire dorsale est en forme de faucille. Elle est visible presque aussitôt que l'animal apparaît. Il ne montre pas la queue quand il plonge. Souvent dynamique, il saute et fait des roulades montrant ses parties blanches ou roses.

Temps de plongée : 2 à 10 minutes avec un maximum de 20 minutes
Souffle : Peu visible n'atteint pas deux mètres de hauteur.

Comportement social et migratoire :

Solitaire, parfois en paire ou en groupe. Le petit rorqual de l'Atlantique Nord, passe l'hiver aux Antilles, le printemps aux Bermudes, l'été dans le Saint-Laurent. L'animal est fidèle à ses territoires, où il revient chaque année. Il ne s'éloigne pas à plus de 200 milles nautiques des côtes et préfère les golfes et les estuaires.

Reproduction

La maturité sexuelle est atteinte entre 5 et 7 ans pour les femelles et entre 3 et 6 ans pour les mâles. L’accouplement a lieu entre janvier et mai. La gestation dure environ 10 mois et la mise bas a lieu de novembre à mars. La période d’allaitement dure de 4 à 5 mois. Le lien entre la mère et le baleineau est, chez le petit rorqual, le plus court parmi les cétacés. Dès que le baleineau est sevré, il quitte sa mère, pour "naviguer seul".

Observations :

Dans le golfe et l'estuaire, surtout le Saguenay de mars à décembre (1000 à 4000 individus, surtout des femelles).

Distribution mondiale :

Le petit rorqual fréquente tous les océans, des tropiques aux régions polaires. Il a cependant une préférence pour les eaux froides. Mais il n'aime pas les océans recouverts de glace. Les trois quarts de la population se situent dans l'hémisphère Sud.
Population mondiale : La population globale est estimée entre 300 000 et 500 000 individus.


Rorqual à bosse

"La plus joueuse et la plus joyeuse de toutes les baleines, brassant l’eau et faisant de l’écume plus que n’importe quelle autre". Herman Melville dans Moby Dick

beluga

Autres noms communs : Baleine à bosse, mégaptère (« grande aile » en grec), jubarte (nom populaire dont l’origine latine veut dire « bosse »)
Nom latin : Megaptera novalanglia
Longévité : 30 à 50 ans
Protection : Le rorqual a bosse a été menacé d'extinction. Au cours du vingtième siècle sa population a diminué de plus de 90%. L’introduction du harpon explosif, dans les techniques de pêche à la baleine et l’ouverture des mers antarctiques en 1904 a précipité le déclin de la population de baleines à bosse du monde. Pour empêcher l’extinction de l’espèce, un moratoire général sur la chasse des baleines à bosse a été institué en 1966. Il est toujours en vigueur aujourd’hui. Dans son livre sur les baleines à bosse Humpback Whales (1996), Phil Clapham, un scientifique du Smithsonian Institute, déclare que « cette destruction sans mesure d’une des plus magnifiques créatures de la Terre est l’un des plus grands de nos nombreux crimes contre l’environnement ».

Ennemi

En plus de la voracité de l'épaulard et de l'homme, les filets de pêches dérivant constituent une menace, ainsi que la pollution des eaux. Cette dernière s'accumule dans sa graisse sous forme de DDT et de BPC.

Comment les reconnaître?

Longueur : 11 à 13 mètres, taille maximale de 16 mètres (taille intermédiaire entre le petit rorqual et le rorqual commun.
Poids : 25 à 30 tonnes, jusqu'à 35 tonnes
Particularité : "Curieuse, chanteuse et sauteuse".
Son dos est noir. Sa nageoire dorsale apparaît sur une bosse. La face ventrale de la queue est noire et blanche. Il a coutume de montrer sa queue en plongeant. Ses nageoires pectorales très longues, blanches et noires, sont faciles à repérer. Sa silhouette est ronde et robuste.
Facile à identifier, il est le cétacé le mieux connu des chercheurs. Les baleines à bosse sont curieuses des objets de leur environnement. Elles s’approchent volontiers des bateaux et tournent autour. Alors que cette attitude s’apparente au suicide quand il s'agit d'un baleinier, elle fait des baleines à bosse la vedette du tourisme d’observation des baleines (whale watching) partout autour du monde, depuis les années 1990.

Temps de plongée : 8 à 15 minutes, jusqu'à 30 minutes
Souffle : Jusqu'à 3 m de haut, bien visible et bruyant. Le souffle de ce cétacé est particulier : il est presque aussi large que haut.

Comportement social et migratoire :

Le rorqual à bosse nage souvent seul bien qu'il est parfois observé en groupe de 200 individus. Il est dynamique, il saute, il donne des coups de queue, des coups de nageoires pectorales. Chaque printemps, plus de 7 500 rorquals à bosse quittent leur site de reproduction hivernal des Caraïbes et parcourent quelque 5 500 km pour rejoindre leurs aires d’alimentation dans l’Atlantique Nord et le Saint-Laurent. À l’automne, ils reprennent cette route vers le Sud. Ils passent l’hiver sans se nourrir, vivant sur leurs réserves de gras. Il est étudié pour son riche répertoire vocal qui se traduit par des gémissements, des grognements, des couinements et des clics variés.

Reproduction

La maturité sexuelle est atteinte à 5 ans. La gestation dure de 11 à 12 mois. Les naissances ont lieu de janvier à mars. L’allaitement dure de 5 à 10 mois. Le jeune reste 1 an, quelquefois 2, avec sa mère, ce lien entre la mère et son jeune étant le plus long chez les mysticètes. Le MICS observe depuis 2004 une augmentation des paires mère/baleineau (14 paires pour 2007).

Observations :

L’été dans le golfe du Saint-Laurent et quelques individus réguliers dans l’estuaire.
Distribution mondiale : Dans tous les océans de l'Arctique à l'Antarctique
Population mondiale : 35 000


Baleine noire

beluga

Autres noms communs : Baleine franche, baleine franche noire, baleine franche de Biscaye, baleine des Basques (de l’Atlantique Nord)
Nom latin : Eubalaena glacialis
Longévité : Probablement plus de 80 ans
Protection : En 1935, la chasse à la baleine noire a été bannie dans le monde entier. Des siècles de chasse à la baleine noire ont mené l’espèce au seuil de l’extinction. En raison de sa lenteur et de sa facilité de récupération (son épaisse couche de graisse la fait flotter après avoir été harponnée), les Anglais la nommaient "the right whale", celle à tuer... C'est tout dire. Aujourd'hui, il reste moins de 400 individus dans le monde. S’il suffisait que chasse à la baleine noire cesse pour que ses effectifs augmentent, elles seraient des milliers aujourd’hui. Mais la reconstitution des effectifs est 5 fois plus lente que pour les autres espèces de baleines. Deux tiers des décès de baleines sont dû à l'activité de l'homme (pêche, filet dérivant, pollution, blessure par l'hélice des bateaux), le manque de diversité génétique empêche également la population de se reformer.

Plusieurs plans ont été mis sur pied pour la sauvegarde de la baleine noire dont le Plan canadien de rétablissement de la baleine noire de l'Atlantique Nord pour favoriser l'augmentation de la population.

Ennemi : L'épaulard et l'homme.

Comment les reconnaître?

Longueur : 10 à 15 mètres, jusqu'à 17 m
Poids : 30 à 60 tonnes
Particularité : "Lente et dodue"
Corps noir, rond et dodu, dos large et lisse, sans nageoire dorsale, callosités blanchâtres sur l’ensemble de la tête, bouche fortement arquée et mâchoire inférieure énorme.
Fanons immenses plantés dans la mâchoire supérieure (2,70 m de longueur)
Nageoires pectorales en forme de pagaies.

Les callosités blanches de la tête, le mouvement lent de la nage et l’absence de nageoire dorsale sont caractéristiques de cette espèce.

Temps de plongée : 6 à 8 minutes, jusqu'à 60 min
Souffle : Son souffle en forme de « V » atteint 5 m de hauteur.

Comportement social et migratoire :

Solitaire ou en petits groupes.
La baleine noire passe beaucoup de temps en surface et se déplace très lentement. Sa très faible réactivité au passage des bateaux est un important facteur de mortalité.

Reproduction

Des comportements sexuels (attouchements, roulades) sont observés toute l’année, en dehors des périodes de reproduction. En surface, plusieurs mâles très dynamiques peuvent s’activer et se bousculer autour d’une ou 2 femelles. La maturité sexuelle est atteinte entre 5 et 10 ans pour les deux sexes. L’accouplement et la mise bas ont lieu en hiver, entre novembre et février. Une femelle peut s’accoupler avec plusieurs mâles successivement. La grosseur des testicules (les plus grosses du règne animal, pouvant dépasser 900 kg) suggère qu’une compétition par le sperme s’opère chez les mâles cherchant à féconder une femelle. La gestation dure environ 12 mois. L’allaitement dure entre 6 et 7 mois, parfois jusqu’à 1 an et demi.

Observations :

Dans le Saint-Laurent, de juillet à septembre, la baleine noire fréquente les eaux côtières et peu profondes. Mais les observations y demeurent exceptionnelles même si elles sont plus régulières depuis 1995. En effet, une trentaine d’individus ont été photographiés depuis cette date, la plupart du temps dans le sud du golfe, en Gaspésie au large de Percé. Certaines reviennent d’année en année, semblant adopter un secteur particulier. Depuis 1998, de plus en plus d’observations ont été rapportées aux îles de la Madeleine, dans la baie des Chaleurs, en Basse-Côte-Nord et dans l’estuaire. En 1998 les observateurs ont dénombré deux individus sur la saison.

Distribution mondiale :

Le long des côtes de l'Amérique du Nord (à l'est et à l'ouest). Du Groenland à la Floride et de l'Alaska à la Basse-Californie. Sur les côtes est de l'Asie. Près du littoral ouest et est de l'Amérique du Sud, de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et de l'Afrique.

Population mondiale : Moins de 400 individus.


Rorqual commun


beluga

Autres noms communs : Baleinoptère commune, physale commun, lévrier des mers (en raison de sa vélocité)

Nom latin : Balaenoptera Physalus
Longévité : 75 à 100 ans (111 ans pour le plus vieux spécimen capturé)

Protection :
Initialement entre 300 000 et 650 000 dans le monde, le rorqual commun à été chassé jusqu'en 1972. Maintenant ils sont environ 123 000 au monde dont 9 000 à l'est du Canada, cette espèce est protégée contre la chasse commerciale. Entre 50 et 55% des femelles capturées pendant la chasse étaient gravides (enceinte).
En Antarctique, on a déjà capturé un mâle de 111 ans.

Comment les reconnaître?

Longueur : 18 à 21 m, jusqu’à 27 m dans l’hémisphère Sud. Il est par sa longueur, le deuxième plus grand Mysticète, derrière le rorqual bleu.
Poids : 40 à 50 t
Particularité : "Le plus rapide des mysticètes"
Dos presque noir. Sa nageoire dorsale, située au deuxième tiers vers l’arrière du corps, elle est bien visible quand l'animal plonge, ne montre généralement pas la queue. Long corps fuselé et souple. Coloration asymétrique de la mâchoire inférieure : blanche à droite, sombre à gauche. Nageoires pectorales pointues relativement petites. Sillons ventraux couvrant la gorge jusqu’au nombril. Son rythme de croisère tourne autour de km/h, mais il peut également atteindre des vitesses de 40 km/h.

Temps de plongée : 5 à 15 min, jusqu'à 25 min
Souffle : Son souffle puissant et sonore, bien visible en forme de colonne, atteint 4 à 6 m de hauteur.
Comportement social : Parfois seul ou en paires, souvent en groupes de trois à six individus en formation serrée

Reproduction

Le mâle atteint la maturité sexuelle entre 8 et 12 ans et la femelle entre 6 à 10 ans. L’accouplement a lieu entre décembre et janvier. La gestation dure de 11 à 12 mois. La mise bas se déroule entre novembre et janvier. L’allaitement dure 6 à 7 mois. Le nouveau-né mesure en moyenne 6,4 m et pèse 1,9 t. La femelle peut donner naissance tous les 3 ans.

Observations :

Résident saisonnier du Golfe du Saint-Laurent, il vient prendre ses quartiers dans le fleuve de mai à novembre.
Distribution mondiale : De l'Arctique à l'Antarctique
Population mondiale : Probablement autour de 100 000 individus


Rorqual bleu

beluga

Autres noms communs : Baleine bleue
Nom latin : Balaenoptera Musculus
Longévité : 90 ans
Protection :
En voie de disparition. La chasse intensive a décimé sa population jusqu'en 1955. Depuis 2002, la baleine bleue est reconnue espèce en voie de disparition au Canada.

Comment les reconnaître?

Longueur : De 20 à 25 m. Le plus gros spécimen capturé en Antarctique mesurait 33,5 m
Poids : 80 à 120 t, jusqu'à 135 t
Particularité :
"Le plus rare, le plus fragile, le puissant et le plus grand"
Ces quatre contradictions ci-dessus définissent à merveille le plus grand animal que la terre ait portée. On le repère à son dos gris bleuté ou gris pâle, sa nageoire dorsale est minuscule. Environ 15 % des rorquals bleus du Saint-Laurent montrent la queue en plongeant. Il bénéficie d'une belle vélocité. Son rythme de croisière avoisine les 6 km/h, mais en pointe, il atteint 40 km/h.

Temps de plongée : 10 à 30 min
Souffle : 6 à 12 m de hauteur, plutôt étroit, bien visible et très bruyant.
Comportement social :
Plutôt solitaire et nomade, le rorqual bleu se déplace en paire ou en petits groupes temporaires. La nature et la durée de ces associations ne sont pas connues. Dans le Saint-Laurent, on observe que des couples stables se forment à partir du mois de juillet pendant une journée ou même plusieurs semaines. Cette association serait un signe précurseur de la reproduction qui a lieu en hiver.

Reproduction

Lorsque la baleine mesure 20 mètres, soit vers l'âge de 10 ans, elle atteint sa maturité sexuelle. Une femelle aura un petit tous les 3 ans. La gestation dure un an. Le baleineau mesure entre 5 et 7 mètre et pèse 2,5 tonnes. Le lait maternel, très gras (30 à 50% de gras) permet au "petit" de prendre 3 à 4 kg par heure. Au bout de 7 à 8 mois d'allaitement, le baleineau mesurera 16 mètres et pèsera 25 tonnes.

Observations :

Régulières l’été dans le golfe et l’estuaire. Présence sporadique au cours de l’hiver. Août et septembre sont ses mois de prédilection. Ils correspondent au moment où le brassage des eaux de surface (fronts thermiques, upwellings ou remontées d’eau froide) augmente la présence de ses proies.

Distribution mondiale :

De l'Arctique à l'Antarctique, sur tous les océans du monde, sauf ceux densément recouverts de glaces.
Population mondiale : Probablement moins de 5 000 individus

Sources :

L'Univers fascinant des animaux
Grand dictionnaire des animaux, Bordas
Mammifères marins éditions proxima
baleinesendirect.net
aureliedelcroix.fr/canada/public/petit-rorqual-1.jpg
dinosoria.com
darkamy.net
romm.ca
baleines.etc.free.fr/fiches/mysticetes.htm#Mysticetes
orca.e-monsite.com
pbase.com/sambelleau/image/97163508
edunet.ch/activite/wall/encyclopedie/rorqual_bosse.html
fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Humpback_Whale_fg1.jpg