LA FAUNE

Minorque

Faune et flore

Minorque le refuge rêvé des oiseaux

Que le littoral soit boisé ou rocailleux, il est colonisé par de nombreuses familles d’oiseaux.

Le cormoran

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Commençons par le cormoran qui partage, de mauvaise grâce, le territoire maritime avec les baigneurs, les pêcheurs, les marins, les annexes et les kayakistes… Bref, l’humain est dans SON milieu ! Il ne faut pas l’oublier… Oiseau solitaire et méfiant, il nage et plonge plus qu’il ne vole. Lorsqu’un importun lui rend visite, il trouve souvent la fuite sous l’eau. Si par hasard il choisissait de s’envoler, c’est une opération lourde et de longue haleine. En fait, il me fait beaucoup penser au goéland qui sert d’avion à Bernard et Bianca ! (J’ai des classiques culturels étonnants, parfois… !!!).

Minorque

Lorsque la journée de pêche du cormoran se finit, il choisit une falaise qui est restée toute la journée au soleil et qui par conséquent a engrangé la chaleur de celui-ci. On le voit alors, toutes ailes dépliées, faire sécher son plumage. Encore un mot sur sa manière de nager. Contrairement aux autres oiseaux marins, tout son corps est immergé, et seule sa tête sort de l’eau. Parfois, il me fait penser à un serpent qui nagerait… Décidément, j’y vois tout sauf à un cormoran !

Le reste de la volière

Les falaises sont un refuge idéal pour nombre d’oiseaux qui trouvent à nicher dans les cavernes, les grottes, et toutes les cavités, aplombs et rebords des formations rocheuses. C’est un véritable paradis qui regorge de petits recoins dont les oiseaux raffolent. Des couples de pigeons couvent leurs œufs dans la moindre entaille de la roche. balearesDes volées de martinets se dispersent à l’arrivée d’un kayakiste dans une haute et profonde enclave que creusent les vagues. Mouettes, pétrels et cormorans tiennent compagnie aux puffins, oiseaux pélagiques qui font un passage à terre lors de la saison de reproduction. Le soir, le mouillage chante, car d’autres familles nombreuses et moins marines nichent également au bord du rivage. Ainsi, les hirondelles et guêpiers venus du Sahara, où ils passent l’hiver, viennent gonfler les troupes. L’intérieur de Minorque compte une variété impressionnante de passereaux, mais aussi de ramiers, de rapaces et de charognards. Ceux-ci constituant le sommet de la pyramide du biotope, ils témoignent de la bonne santé de l’écosystème minorquin.

La tortue, la marte et l’hirondelle de la nuit…

Minorque

En plus des oiseaux, la faune minorquine s’enorgueillit de la présence de la tortue méditerranéenne. Nous l’avons rencontrée à Algayarens, peu farouche elle pose en vraie star devant l’objectif… Parmi les petits mammifères, on compte la marte, le furet, la belette et le lapin de garrigue. N’oublions pas l’hirondelle de la nuit : la chauve-souris. Ainsi que l’universel rat des champs…

Sargantane

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Il reste une place dans l’écosystème minorquin pour une espèce endémique : la sargantane. Cela sonne comme une belle chanson ! Mais ce mot désigne un lézard. Sur chaque îlot entourant Minorque, une sous-espèce s’est développée et suscite la curiosité des scientifiques, mais surtout la fierté des Minorquins !