HISTOIRE DE LA COLOMBIE

Des indiens aux conquistadors espagnols

Histoire Colombienne

Colombie

Sommaire

Un nom pour l’histoire

Colombie

Avant que les conquistadores espagnols ne conquièrent le territoire, la Colombie était répartie entre plusieurs tribus précolombiennes. L’empire des Chibchas (d’un niveau presque aussi riche que les Aztèques et les Incas) régnait dans la région des Andes, tandis que la culture des Tairos prédominait dans la Sierra Nevada de Santa Marta.

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Dès 1502, une zone répartie entre le Cabo de la Vela et le cap Gracias a Dios fut nommée en hommage à Christophe Colomb qui n’y a jamais posé le moindre orteil : COLOMBIA. Par la suite les conquistadores ambitieux se bataillèrent des portions de territoires qui prirent les noms de Nouvelle-Andalousie pour la région qui s’étendait du cabo de la Vela au golfe d'Uraba (Colombie caribéenne actuelle) et de Castille d'or pour la zone comprise entre le golfe d'Uraba et le cap Gracias a Dios (actuels Panama, Costa Rica, Nicaragua)

En 1540, un conquistador du nom de Gonzalo Jimenez de Quesada partit à la conquête de l’empire des Chibchas. Il soumit les tribus andines les plus belliqueuse et fonda le Nouveau Royaume de Grenade. Bogota devint le centre administratif de la Nouvelle Grenade. La nouvelle Grenade est donc le noyau initiale de ce qui se nommera plus tard la Colombie. Pendant deux siècles, la colonie créole prend de l’ampleur. Petit à petit la noblesse du Vice-Royaume de Nouvelle Grenade s’écarte de la patrie mère et s’octroie l’exploitation des richesses du pays. Dès 1781, la révolte gronde, les indépendantistes s’organisent.

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En 1805, Francisco Miranda, idéaliste dont l’indépendantisme a été inspiré des Lumières du Dix-huitième siècle, imagine un État allant du Rio Grande à la Terre de Feu. Il le baptise du nom de « Colombia ». Miranda est surnommé El Précursor puisqu’il échafaude avant Simón Bolívar (El Libertador), une vision panaméricaine du “futur-ancien” Empire espagnol.

Miranda et Bolivar prendront la tête du mouvement indépendantiste dès 1809. Le général Miranda fut institué chef des armées. L'indépendance est officiellement proclamée le 5 juillet 1811, mais Miranda est battu et emprisonné jusqu'à sa mort dans une prison de Cadix. Bolívar reprend alors le flambeau. Colombie Des années d'affrontements s'en suivent. Le 10 août 1819, El Libertador entre avec Santander dans Bogota et il proclame l’indépendance de la Nouvelle-Grenade. Le 17 décembre 1819, le congrès d’Angostura donne naissance à la République fédérale de Grande-Colombie, qui réunit la Nouvelle-Grenade, l’actuel Panamá et, après leur libération, le Venezuela et l’Équateur. Bolívar devient le président et le chef suprême de l’armée. Mais cette expérience de fédération panaméricaine ne survit pas à son inspirateur et, en 1830, après la mort de Bolívar, le Venezuela, puis l’Équateur, font sécession.

La Colombie reste avec sa province de Panama, un pays uni. En 1903, le Panama, soutenu par les États-Unis, qui ont tout intérêt à garder la main sur leur canal, fait sécession et accède à l’indépendance.

La Colombie perd un accès important au commerce maritime. Mais, les compensations financières accordées par Washington lui permettent d’entamer la diversification de son économie, qui reposait jusque-là essentiellement sur les cultures d’exportation du café et de la banane.

Aujourd'hui, le nom officiel de la Colombie est : République de Colombie

Un clin d'oeil pour un nom

Les Colombiens qui se rient de tout, et surtout de politique, nomment eux-mêmes leur pays “la Locombia” ou “la Locumbia”. Jeu de mot entre leur musique préférée, la “cumbia”, le mot loco qui veut dire fou et la situation scabreuse engendrée par les actions des guérilleros.

Un drapeau pour héritage

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Francisco de Miranda, El Precursor, est considéré comme le père du drapeau colombien. Il le brandit pour la première fois en 1806. Il devint officiellement le drapeau de la Colombie, le 26 novembre 1861.

Le jaune (ou l’or) qui prend la moitié supérieure du drapeau, représente les richesses du pays. La moitié inférieur du drapeau est partagée entre le bleu et le rouge. Le bleu symbolise la couleur de la mer des Caraïbes et de l’océan pacifique qui baigne les côtes nord et ouest de la Colombie. Le rouge rappelle le sang versé pendant les guerres d’indépendance. Ce drapeau était le drapeau initial de la Grande Colombie fondée par Bolivar, El Libertador. Après 1830, le drapeau resta le symbole patriotique de la Colombie, en dépit du fait que le Venezuela et l’Equateur firent sécession. Ces deux pays conservèrent les couleurs indépendantistes. Mais le Venezuela harmonisa la répartition de celles-ci tandis que l’Equateur incrémenta son écusson au drapeau.

Un blason pour se distinguer

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Les armoiries de la républiques sont surmontées du condor qui symbolise la liberté. Il tient dans son bec, une guirlande de feuilles de lauriers. Dans ses serres, il tient une banderole dorée où il est inscrit Libertad y Orden (liberté et ordre). Sous lui, sur fond bleu, une grenade à la peau et à la tige d’or en rapport à la “Nouvelle Grenade”, nom que portait la Colombie au Dix-neuvième siècle. De chaque côté, une corne d’abondance. Celle de droite déverse des pièces en or, celle de gauche déverse des fruits tropicaux. Les deux cornes d’abondance symbolisent les richesses naturelles du pays. Au centre du blason, un bonnet phrygien symbolise la liberté. Dans le bas du blason, deux voiliers prennent la mer de chaque côté de l’isthme de Panama. Panama était une province de Colombie jusqu’au 3 novembre 1903. Les voiles déployées signifient que la Colombie fait commerce avec tous les pays du monde.

Des Emblèmes pour la fierté

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Le condor

Le condor est le plus grand oiseau au monde, il vit sur les plus hautes cimes de la Colombie. L’envergure de ce grand grand rapace diurne des Andes est de 3,25 mètres ; le mâle des Andes pèse en moyenne 11,5 kg. Il a été adopté en tant qu’emblème nationale en 1834, pour symboliser la liberté.

Le palmier de Cera de Quindio

Palmier endémique des Andes de Colombie. Il pousse à une altitude de 1700 à 3200 mètres. Il peut mesurer 70 mètres. Il pousse sur les versants Est de la cordillère orientale, et sur les versants ouest de la cordillère Orientale. Elu arbre national depuis 1949.

L’orchidée

Considérée comme la plus belle et la plus délicate des fleurs de Colombie, elle a été désignée en 1936 par l’académie d’histoire comme la troisième emblème de la Colombie. Il paraîtrait que l’orchidée de Colombie est la plus belle du monde...

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Un hymne nationale pour l'unité

Les paroles de l’hymne national de Colombie furent écrites par Rafael Nunez. La musique fut composée par l’italien, Orese Sindici. Il fut créé en 1887, à l’occasion de la libération de Carthagène. Il fut interprété pour la première fois, le 11 novembre 1887.

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