Du scato dans le détail!!!
Nous
avons de nombreuses questions de maîtres-chiens-marins candidats
au départ.
Désireux de répondre à chacun afin de soulager votre
compagon...
Voici une page aux détails scatologiques... Mais qui semble répondre
aux "besoins" des maîtres marins....
Attention, cette page n'est destinée qu'aux maîtres de chiens...
pour les autres... Cela semblera sans doute trop.... "technique"!!!!!!
Elle est la copie, d'une lettre que nous avons adressée, à
l'un de nos lecteurs, inquiet pour son chien...
Du coup elle est faite en deux temps, car la question m'a été
posée en Juillet 2004, et Lune à cette époque là
avait ses petites habitudes.
Entre temps, Lune a changé son mode de vie, en traversée,
je vous le signale donc à la fin...
Ce qui est difficile, lorsqu'on entreprend ce type de démarche,
c'est qu'un chien, est un être individuel, et il ne ressemblera
sans doute pas à son voisin.
Avant de partir, nous nous faisions du mouron, nous aussi.
Nous aussi on nous a fait le coup des problèmes intestinaux.
Le mieux est de voir son vétérinaire et de lui poser toutes
les questions qui tracassent.
En ce qui concerne Lune.
Lors de courtes traversées
(de moins de 48 heures,) en général elle ne se décide
pas ou peu...
Les berger allemands peuvent se retenir 48 heures.
Nous l'avons vérifié.
Au bout de ce temps là, elle ne peut plus se retenir, et en général,
c'est bon pour le cockpit. Les seaux d'eau...
Ca c'est le résumé.
Mais j'avais prévu des petits
trucs au cas ou... Et du coup on a pu avancer le déclenchement
du "soulagement".
Ainsi, lors des premières
traversées pendant la dernière balade à terre, j'essayais
de recueillir ses odeurs sur un journal (hum... vaut mieux être
seul sur la plage, si on ne veut pas se faire enfermer...) A mettre dans
un sac plastique. A l'heure où elle avait l'habitude de sortir,
je lui dépliais son journal dans le cockpit. Là, plus de
gêne, on est tout seul en mer, pas de témoin, pour voir le
cinéma de gaga des maîmaîtres, quasi à genou
à supplier Mademoiselle de faire ses besoins.
Il faut insister.
Ne pas se
décourager... Ne pas douter... Le chien doit être convaincu,
que vous êtes convaincu...
Ca paraît bizarre, mais je pense que ça joue.
Nous avons tous un terme, pour faire comprendre au chien qu'il doit faire
ses besoins.
Quand on est à terre, on lui dit "on va promener"...
ou "fais truc".
Nous réutilisons ce terme qu'elle connaît bien.
On lui répète jusqu'à lui casser les oreilles.
Elle en baille d'ennui souvent, et ça c'est décourageant...
mais on continue.
De la détermination que diable... non mais qui est le maître
après tout?
Quand ça bouge de trop,
je la soutiens par le ventre que je masse, bref dans la-dite position.
Il faut vraiment donner de sa personne!!!!
Dès qu'elle a fait, elle
se sent en piteux état (du moins dans les premiers temps!)
On lui a appris toute sa vie à faire dehors, pas à la maison,
et le cockpit, c'est assimilé maison...
Il faut donc la rassurer, la féliciter, lui donner une récompense
(genre toutes ces petits machin à mâcher) ...
Attention, elle fait parfois quand on ne s'y attend pas, et notre réaction
peut faire croire au chien qu'on n'est pas content...
Nous avons été vigilents, à lui montrer notre 'bonne
humeur" et notre contentement... à chaque fois...
C'est pas du dévouement ça?
Quand
vraiment, elle ne veut pas. J'ai emmené de l'huile de parafine
(conseil véto)
1 cueillère à café dans sa gamelle.
Quand le processus est enclenché, il faut arrêter de le lui
donner pour qu'elle ne s'y accoutume pas.
Pour le "pipi", je mets dans son eau du baby soif (à
trouver en pharmacie) ça la force à boire, ça a bon
goût et du coup elle fait.
Avant la traversée océanique
il était rare qu'on l'emmène sur les passavants, on préfèrait
le cockpit, elle y est en sécurité.
Il fallait vraiment que le temps soit hyper calme, mer à peine
ridée pour qu'on l'emmène ailleurs.
Le processus précédent a été valable jusqu'en
Mauritanie.
Paradoxalement, en traversée océanique, Lune a considéré
que le cockpit était son antre.
Ainsi, elle repère le moment où la houle lui convient, et
là, il faut l'emmener sur l'avant du bateau.
Ce qui prouve qu'il faut s'adapter aux goûts du chien. Il faut repérer
ses changements d'habitude et lui laisser toute latitude (en respectant
toujours les règles de base de la sécurité!)
Par contre, dès qu'elle voit la terre, plus moyen de lui expliquer
de faire dans le bateau, elle se retient, et c'est parfois l'annexe qui
trinque, faute d'avoir trop attendu.
Bon, voilà une conversation
"pipi-caca" en toute beauté. J'avoue qu'en commençant
ce site, je n'aurais jamais cru parler de tout cela avec force et détails...
J'espère avoir rassuré la pluplart d'entre vous.
Pour tout détail concernant
le quotidien d'un chien en navigation et traversée océanique
reportez-vous à la page traversée
et le chapitre "une vie de chien à bord".
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