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Vous trouverez ici les animaux les plus communs. Pour une liste plus détaillée reportez-vous à la page concernant la flore, où ils sont décrits dans leur milieu naturel. L’homme et les nombreuses catastrophes naturelles ont bouleversé l’habitat de nombreuses espèces endémiques qui, aujourd’hui, ont disparu. Par contre, d’autres espèces plus opportunistes se sont remarquablement bien adaptées aux changements et à la présence humaine. Lorrsque vous irez aux Antilles, mis à part les oiseaux qui colonisent le ciel, les animaux les plus faciles à rencontrés sont les cabrits et les vaches. Souvent attachés en bordure des routes, ils occupent leur poste de cantonnier. Les oiseauxLa famille animale la mieux représentée sur les îles est la gente ailée Parmi
les oiseaux rencontrés en mer et au mouillage Le Paille-en-queue : palmipède. Son nom lui a été donné par les marins à cause des deux longues et gracieuses plumes de sa queue. Il vit en mer et suit les navires, parfois très loin des côtes. Son vol est semblable à une hirondelle, il s’élève à une hauteur prodigieuse, d’où son autre nom : Phaéton, fils du Soleil Le pélican brun : oiseau palmipède, au bec long, la partie inférieure est formée d’une membrane. Il vit en troupe. Il survole le plan d’eau et plonge, comme une fusée, la tête la première dans le banc de poissons qu’il a repéré, parfois de très haut ! Il se nourrit de petits poissons et de crustacés qu’il attrape en ouvrant largement son bec, où les proies sont précipitées comme dans un filet. Puis, il laisse filtrer l’eau en trempant le bout de son bec dans l’eau, et ensuite avale sa pêche en renversant son bec vers le haut. La femelle nourrit ses petits en dégorgeant la nourriture dans la poche dans laquelle les jeunes introduisent leur tête. Il aime venir se poser sur le balcon avant des bateaux. Le cormoran : Emmenché d’un long cou, cet oiseau noir nage en compagnie d’autres palmipèdes. Sa technique de pêche est un peu différente de celle des pélicans. Il barbote la tête bien haute, puis, comme un plongeur apnéiste, il plonge et traque ses proies se propulsant sous l’eau avec ses ailes. On l’observe souvent en compagnie du pélican, dont il essaye de voler la pêche. Il houspille son plumage sans vergogne jusqu’à ce que le pélican excédé lâche sa proie. Le fou : Oiseau des îles et des littoraux qui chasse les poissons en plongeant et dont le vol paraît incohérent. Il porte une livrée brune, et un plastron blanc. Lui aussi, aime bien voler le produit de la pêche de ce pauvre pélican, vraiment trop bon… Il n’est pas rare qu’ils viennent se poser à bord pour une toilette en bonne et due forme, l’œil bleu indifférent à l’équipage. Au mouillage, le marin de passage fréquente aussi des troupes entières de mouettes, qui viennent mendier les restes. Elles sont formidables, de dextérité et attrapent au vol la moindre mie de pain. Les merles noirs ou quiscales est un joli passereau, qui possède une livrée noire satinée magnifique. Il aime s’inviter à bord, et ne refuse pas une mie de pain donnée à la main. Dans certaines îles, il réclame l’attention de l’équipage en lançant un petit cri strident… Sa compagne est grise. Il se déplace en bandes bruyantes, et de préférence dans les milieux secs. Il se régale de tout, mais préfère les fruits et les insectes. Malheureusement, il apprécie également les anolis. Que nous préférons observer ! Il reconnaît aussi le bruit d’une tondeuse à gazon, qui dérange les insectes… Bref, il est plein de ressources !!! Nous n'oubions pas cet adorable petit amateur de milieu aquatique qu'est le martin pêcheur. Ou ce grand snob de Flamand... rose ne fréquentant guère les marins. Mais cette liste ne pourrait avoir la prétention d'être exaustive. Vous retrouverez cependant quelques espèces supplémentaires dans l’évocation de leur habitat : la flore. Espèces terriennes Le
colibri ou oiseau mouche, « huming bird » Le perroquet Le sucrier De nombreuses espèces de passereaux, comme le sisi z’heb, manhi zheb, les grives ; d’autres familles aussi comme les tourterelles, les coucous, le ramier bleu ou les rapaces aussi, se sont adaptés à la vie insulaire. Vous en retrouverez quelques-uns lors de notre visite dans la flore des Caraïbes. Les mammifèresDeux petits mammifères subsistent, mais en très petit nombre, l’un en Guadeloupe, et l’autre en Martinique. Le premier est un adorable petit raton laveur appelé le racoon. On observe parfois en bordure des rivières la trace de son passage. En Martinique, le manicou fait figure d’emblème, un opossum qui vit dans la forêt. La
mangouste La Chauve-souris Batraciens, sauriens et reptilesIls sont beaucoup plus nombreux que les mammifères dans cette région. L’iguane vert est le plus connu des iguanidés. Son nom vient du vocabulaire arawak. C’est une sorte de grand lézard mesurant jusqu’à 1 m 80, il est végétarien, arboricole, et aquatique. Il est d’ailleurs rapide dans l’eau grâce à son magnifique gouvernail ! Il apporte une note de sérénité au fort des Saintes. Le fameux fer de lance dont on a déjà parlé, est un serpent terrestre mesurant deux mètres, proche du crotale, mais sans sonnettes ! Il est agressif et extrêmement venimeux. Personnellement, nous ne l’avons jamais fréquenté… Le boa constrictor : Nous en avons rencontré un en Dominique. De taille moyenne, voire raisonnable, il aime vivre près de l’eau et n’est pas venimeux. Il se nourrit de proies qu’il étouffe. Certaines îles ont comme pensionnaires des caïmans, notamment Cuba, Hispaniola, les îles au nom si bien porté : Caïmans… Son nom vient de la langue caraïbe : acayouman. De taille moyenne, la tête plate et la carapace épaisse. Il paraît qu’il est indolent et peu dangereux… Nous préférons l’éviter… Il y avait une histoire qui traînait à Saint Domingue. Les gens disaient que les Haïtiens qui voulaient rejoindre Saint Domingue devaient traverser un lac intérieur envahi de ces charmantes bêtes… Ils préféraient y risquer leur vie plutôt que de continuer à subir leur régime social (?) L’anoli La petite grenouille Quelques InsectesNombreux coléoptères |