Du bon usage des pavillons |
De l’importance des pavillons C’était en effet, jusqu’à l’avènement récent des moyens sophistiqués de télécommunication, la seule façon d’informer les navires rencontrés ou la terre de la nationalité de l’équipage ou du navire et de prévenir de son éventuelle détresse. Au mouillage on pouvait être informé de la présence de l’équipage à bord et du moment des repas (moment de tranquillité du capitaine à préserver). De nos jours ces usages sont hélas (surtout pour le moment de tranquillité durant le déjeuner) tombés en désuétude, néanmoins les pavillons restent obligatoires et leur usage est toujours réglementé. Du bon usage des pavillons Quelques règles sont à retenir si l’on ne veut pas manquer de respect pour le pays visité, certaines pratiques sont d’ailleurs considérées comme injurieuses. Mieux vaut connaître et respecter quelques règles élémentaires. Question d’étiquette !
Les différents pavillons Il faut avant tout distinguer différents types de pavillons : Les « couleurs » ou pavillon national, le pavillon de propriétaire, le pavillon de courtoisie, le pavillon de compagnies ou guidon de club, les pavillons de signaux du code international destinés à communiquer, et enfin le grand pavois. Le pavillon national. C’est le plus grand des pavillons arborés, il s’envoie à l’arrière à tribord sur une hampe légérement inclinée ou à défaut sur le pataras. C’est le seul pavillon à pouvoir être envoyé non ferlé. Sa dimension doit toutefois rester en rapport avec la taille du bateau. Il n’est pas rare de voir certains navires de plaisance arborer un pavillon national trop grand et baignant dans l’eau en l’absence de vent (ce qui devient insultant). Une taille maximale de battant (dimension la plus grande du pavillon, par opposition au guindant égal aux 2/3 du battant) devrait se situer vers 1/10 de la longueur du bateau (1,2m pour une unité de 12m). Le pavillon de propriétaire On hisse ce pavillon rectangulaire aux couleurs de la nationalité du propriétaire (lorsqu’elle est différente de la nationalité du navire) sous la barre de flèche babord ou à la place du guidon de club. Ce pavillon ne doit battre qu’en présence du propriétaire à bord. Le pavillon de courtoisie C’est le pavillon du pays
abordé, il est plus petit que le pavillon national. Il se hisse
à tribord sous la barre de flèche lorsque l’on est
dans les eaux territoriales ou dans les ports et lorsque l’on a
effectué les formalités d’entrée. A défaut
on hisse le pavillon Q (jaune) de demande de libre pratique pour signifier
son arrivée en attendant d’avoir effectué les formalités
réglementaires. Le pavillon de compagnie ou guidon de club Il se porte en tête de mât. C’est le signe de reconnaissance d’un groupe, d’un club ou d’une communauté. Le pavillon de Compagnie est un emblème il peut donc disposer de toutes combinaisons de formes et de couleurs. Il est néanmoins souvent de forme triangulaire et il est admis (de par sa position) qu’il puisse rester à demeure.
Les pavillons de signaux du code international Le Grand Pavois Hisser
le « Grand Pavois » consiste à établir une drissée
de 40 pavillons allant de l’étrave à la poupe en passant
par les têtes de mats. On se doit de respecter un ordre établi
pour obtenir une distribution harmonieuse des couleurs et des formes.
Cela s’effectue
au port pour les grandes occasions ou fêtes, à ce moment
l’on « pavoise ». |