Vous penserez peut-être qu'il y a beaucoup de choses à faire aux Roques. En réalité, c'est tout le contraire ! Je suis pratiquement certaine que si je m'élançais dans une description île par île des Roques, j'entendrais d'aussi loin que vous soyez un fond sonore qui ressemblerait sans doute à un bruit sourd et prolongé, Comment cela s'appelle-t-il encore ? Loin de moi l'idée de vous entraîner dans une cure de sommeil record !
L'archipel ne permet pas de se lancer dans une grande envolée descriptive de telle ou telle île en particulier. Tout au long de notre cheminement au sein des Roques, nous sommes forcés d'avouer que le paysage est répétitif. Des lagons : couleurs lagon ; des plages : couleur de sable ; des récifs tout prêts à accueillir notre étrave. Vu sous cet aspect, le tout paraît monotone, n'est-il pas vrai ?
Pour voir les Roques sous le bon angle, il faut prendre de la hauteur. Le Capitaine a très vite résolu de monter en haut du mât chaque fois que nous arrivions dans un mouillage. De là-haut, il a capté le meilleur profil de chaque île. Il en a ramené un butin photographique qui lui a permis de concocter l'une de ses plus belles animations. Les personnes sujettes au vertige soigneront leur mal en gravissant la "plus haute montagne" de l'archipel ! C'est une colline parsemée de cactus, haute de deux cent cinquante mètres qui conserve en son sommet une tour hollandaise. De là-haut le panorama est géant. Je pense sincèrement que pour être conquis par les Roques, il faut impérativement s'élever ! Pour tout vous dire, lorsqu'on aborde l'archipel par les bouches de Sébastopol, la première impression est mitigée. Tout est trop vaste, trop plat et le regard s'y perd. Les couleurs lagon sont là, alignées dans un boulevard ceinturé par deux barrières de corail qui courent jusqu'au fin fond de l'horizon. Il manque une perspective! En montant sur Gran Roque, le paysage retrouve sa troisième dimension.
Surtout ne vous découragez pas ! Le soleil, s'il accable le promeneur en quête de panoramas, prodigue des trésors de couleurs sur tous les lagons des îles environnantes. Réservez cette balade pour les jours de temps clair, sur l'heure du midi et au moment du couchant. Vous découvrirez que la richesse suprême des Roques réside dans son éventail de nuances. Ici, vous les trouverez toutes !
Dans le lagon de Fransisqui l'eau scintille, c'est de l'émeraude. Plus loin, vers Isla Vapor, un chemin de jade se dessine sur fond de sable. Au bord du récif les turquoises rivalisent avec la palette des bleus qui se décline jusqu'à l'outremer de l'horizon. Tous les bleus, tous les verts expriment ici leur intensité et leur beauté. Les récifs travaillent les jaunes et les bruns. Entre ciel et mer c'est une farandole de nuances qui tourne tout au long du jour.
J'entends d'ici les grincheux qui se lassent déjà et qui s'exclament : "N'y a-t-il donc que du bleu et du vert, un peu de jaune ? Est-ce là toute la variété annoncée ?"
Bien sûr que non ! Mais il vous faudra vous lever tôt ou épier chaque coucher de soleil qui vous offrira un festival de rayons verts ! Préparez des voeux, les superstitieux (ou les rêveurs) seront prévenus ! Aurez-vous le courage de choisir entre un coucher et un lever de soleil ? Lequel, à votre avis frisera la sublime perfection ?
Dès l'aurore, des polochons cotonneux traversent le ciel, ils entraînent dans leur sillage des teintes de mauves et d'orange. L'alizé se réveille à peine, les étoiles s'éteignent une à une. Les éclairs d'orage, qui ont défilé toute la nuit sur le continent lointain, s'effacent. Les palmes de cocotiers dégingandés s'ébrouent dans la pénombre. L'eau comme un lac reflète un Cumulonimbus, son sommet bourgeonne et gravit le ciel qui ôte lentement sa robe noire. Les roses fuchsia, les rouges sang, les violets pourpres embrasent le ciel. Ils annoncent l'émergence du soleil, l'éclosion d'un grain au large, une nouvelle journée qui commence dans un imbroglio chromatique hallucinant. Avec l'azur, le soleil point et remet de l'ordre dans la palette de couleurs. Chacun reprend sa place : le ciel d'azur, le soleil doré et les couleurs lagons qui se réveillent. Le grain noir passe très au large, il ne nous inquiétera pas.
Au-delà de ce rendez-vous quotidien avec l'infinie variété de teintes, la vie aux Roques est faite de petites notes qui chatouillent le quotidien. Chaque jour favorise une nouvelle rencontre. Ce sont des moments magiques avec ceux que nous finissons par adopter dans l'immense famille de nos amis ailés. En effet, l'archipel des Roques est classé réserve naturelle. Ainsi bon nombre d'espèces d'oiseaux y nichent, y pêchent et pour certains, y séjournent à l'année. Il en est ainsi des fous bruns à pattes jaunes, des noddis (sternes marron), des pélicans, les Flamands roses, des sternes Douglas, des sternes Pierregarin ou Caspienne, des mouettes atricilles, des bécassines et des bécasseaux... En fin d'été, on voit également arriver celles qui ont animé le Grand-Nord pendant toute la saison estivale : les hirondelles.
À Cayo Pirata, nous retrouvons avec bonheur "nuestros amigos los pelicanos". Débonnaires, ils partagent leur plage avec les visiteurs fraîchement débarqués d'un catamaran de tourisme. Les pélicans plongent, pêchent et vivent leur vie comme si aucun bipède n'avait déployé son parasol sur la plage. Les mouettes sont de la partie. Selon leur bon plaisir, elles s'invitent près de la glacière des estivants ou elles se posent sur le dos des pélicans. Elles ne se gênent pas, elles leur tapent sur la tête pour récupérer le fruit de la pêche du bienveillant pélican. Il est de bonne composition ce pélican. Il semble ne pas s'apercevoir de la présence piaillante de ces pics-assiette. Il secoue la tête et replonge de plus belle entre un bikini rose et un short noir.
Pour se rapprocher au maximum de la faune, nous partons en kayak. Ce moyen de déplacement insonore et non polluant permet de partir à la découverte d'endroits somptueux. Des noddis nous accompagnent depuis le bateau. Ces sternes marron portent une petite casquette blanche sur la tête. L'oeil vif en amande, il n'est pas rare que l'une d'entre elles reste planer à hauteur des yeux. Tout en volant, elle nous observe de si près qu'on devine même le fond de sa pensée. La petite sterne, pas farouche, du tout nous entraîne au-delà du lagon translucide de Sarki, nous pénétrons dans la mangrove d'Espenki. D'immenses palétuviers jaunes enchâssent un cirque végétal grandiose. Les pélicans sont déjà à l'oeuvre, ils grimpent au ciel et s'abattent dans l'eau glauque. On se demande d'ailleurs comment avec une eau opaque et rouge, ils repèrent leur proie ? La mangrove d'Espenki est un rendez-vous avec la paix profonde. La végétation épaisse absorbe les trop-pleins de lumière qui éblouissent les amateurs de lagon. Elle emprisonne un silence palpable. Décor surprenant dans une atmosphère de solitude absolue. Personne ne vient ici. Oubli ? Ignorance ? Plutôt la peur de "la bête". Si la mangrove est l'aire de jeu favorite de la gent ailée des Roques, elle est également la piscine préférée des moustiques ! Pour la visiter comme il se doit, mieux vaut rester zen, car "la bête" est gourmande !
Le temps file et nous commençons à manquer de vivres, il est temps de retourner sur Gran Roque, l'île principale de l'archipel. Pour naviguer sans encombre dans l'archipel des Roques, il faut impérativement choisir des jours de grand beau temps. En effet, la cartographie électronique n'est pas fiable et les guides sont plus qu'approximatifs. Seule solution pour ne pas fréquenter les récifs acérés de trop près : naviguer à vue. Ce n'est franchement pas une punition. Les teintes, toujours au rendez-vous, vous aideront à trouver votre chemin dans ce labyrinthe patiemment édifié par le corail. Et puis, vous serez peut-être surpris, comme nous, de voir sur un banc de sable, perdu au milieu de rien, un parasol! Dessous, deux ti blancs ont été déposés en matinée par un peniero qui a pris soin de leur laisser une glacière. C'est la grande mode des Roques : les vacanciers se font rôtir au paradis ! Le soir, le peniero récupère les deux langoustes cuites... Heu pardon, les estivants pour les ramener vers leur posada attitrée.
Le village de Gran Roque est le site le plus fréquenté de l'archipel. il est desservi par un aéroport. L'été il y a plusieurs liaisons aériennes par jour. Les touristes sont accueillis dans de magnifiques posadas. Le village est agencé le long de trois grandes artères qui s'alignent en parallèle. Toutes les rues sont "pavées" de sable. Des petites ruelles courent entre ces trois grandes voies. Le village vaut le détour. Chaque posada est aménagée avec raffinement. Les façades sont polychromes mais jamais d'allures criardes. Une architecture simple et nette, un goût du détail qui se reflète jusqu'à l'intérieur où les meubles anciens honorent les entrées. Vraiment c'est le plus joli village que j'ai vu jusqu'à présent. La vie y est paisible. L'un des aubergistes nous disait qu'aux Roques, il n'avait jamais connu de problème de sécurité. S'il y en avait, de toute façon, le responsable serait évincé du paradis. Vous vous y baladerez sans encombre, car tout se fait à pied. Rien ne vient perturber la quiétude ensoleillée de Gran Roque. Sur la place du village, des enfants jouent au football, des femmes assises sur le pas de la porte regardent passer l'étranger. Plus loin, l'une d'entre elles s'affaire à balayer le sable devant sa porte. La musique cristalline d'une fontaine perce au-delà des jalousies en bois d'une cour intérieure.
Il n'y a sur l'île que trois petits camions essentiellement dédiés au ramassage des ordures et à la livraison d'eau produite par un dessalinisateur. L'île est approvisionnée en vivres par lanchas. L'arrivage se fait en général le vendredi. Ceci dit, il peut se faire le jeudi aussi, ou le dimanche, ou... N'oublions pas que nous sommes au Venezuela et qu'en matière de ponctualité il faut s'adapter aux moeurs locales. Quoi qu'il en soit et quelque soit le jour où l'île est ravitaillée, légumes et fruits sont livrés déjà largement mûrs, il faut donc se dépêcher de les acheter pour s’empresser de les consommer. Ceci dit, deux jours après l'arrivage, les étalages des deux ou trois magasins sont déjà vides. Tout cela demande donc une stratégie et une organisation ...
Nous parvenons à acheter quelques avocats, des bananes, des carottes, du chou, des pommes, il n'en faut pas plus pour nous requinquer et repartir à la découverte du reste de l'archipel.
Nous filons droit sur Dos Mosquises, là-bas, nous avons un rendez-vous qu'il ne faut pas manquer! En dehors de Gran Roque, Dos Mosquises est la seule île qui soit habitée. Quelques cabanes agencées le long d'une plage abritent les scientifiques d'une mission écologique. Ils arrivent ici directement depuis les universités de Caracas en petit avion taxi. Atterrissage à haut risque, la piste est très courte! Les scientifiques s'inquiètent beaucoup de l'évolution du récif, ils tentent de comprendre pourquoi le corail meurt de manière dramatique dans les Roques. La mission s'est vue attribuer l'îlot pour préserver la faune et en particulier les tortues. Pour un dollar (ou 3000 bolivars), le gardien nous ouvre les portes de l'antre des bébés tortues. Nous pouvons à l'envi admirer les pensionnaires qui bénéficient de tous les soins attentifs du centre. Les oeufs sont récupérés sur la plage au vent de l'île. Plusieurs variétés séjournent dans les bassins : tortues luthe, tortues karet, tortues vertes... En général leur séjour dure 9 à 12 mois, puis elles sont relâchées pour une bonne centaine d'années de vie en eau libre. Elles viennent pondre sur leur plage d'origine dès l'âge de 20 ans, âge de leur maturité sexuelle et ce jusqu'à la fin de leur vie. Elles reviennent 4 fois dans l'année pour pondre en général 150 à 170 oeufs selon l'espèce.
J'étais si fascinée par ces tortues à portée de main, que le gardien a eu la gentillesse de me confier l'une de ses pensionnaires. Je pense qu'elle est aussi impressionnée que moi! Elle a neuf mois. Elle vit une jeunesse dorée au bord de la plage de Dos Mosquises. Il y a pire comme début de vie! J'espère sincèrement que lorsqu'elle sera libre, elle nous reconnaîtra et qu'elle nous fera de temps en temps un coucou à la jupe arrière du bateau! ... On peut toujours rêver!
Après trois visites de la guardia et 47 jours passés aux Roques, nous quittons l'archipel, pas tout à fait convaincu qu'il faille vraiment partir. Pourtant à 35 milles de là, les Aves nous tendent les bras!
Distances : 90 milles de Tortuga, 116 milles de la Blanquilla, 78 milles de Carenero sur le Continent, 138 milles de Margarita
Dépendance : du Venezuela, Réserve naturelle sous surveillance
Superficie : 800 kilomètres carrés (d'eau, de récifs, d'îles et d'îlots)
Point culminant : 250 mètres sur isla Gran Roque
Population : inférieure à un millier. Pêcheurs reconvertis au tourisme.
Langues : espagnol
Monnaie : le bolivar (attention à partir de janvier 2008, le bolivar comptera 3 zéros de moins!)
Services : deux supérettes, un dispensaire, une école, une église, une cinquantaine de posadas, un aéroport (lien entre Caracas et Roques). Pas de vols internationaux.
Saisons :
Nous avions soigneusement pris la météo avant de partir. Nous avions choisi une fenêtre de temps clair pour arriver sur Roques, le vent était annoncé entre 10 et 15 noeuds d'Est. Malgré nos précautions, nous avons commis la bêtise de partir à 17 heures de Heradura sur Tortuga calculant une moyenne de 5 noeuds ou moins, nous désirions arriver aux bonnes heures dans la passe de Sébastopol, c'est-à-dire entre 10 heures et 14 heures car seule la navigation à vue est recommandée dans les Roques.
Pour arriver à cette heure-là, il aurait fallu partir entre 22 heures et minuit.
Il faut savoir que pendant l'été, les conditions de la Tortuga sont trompeuses. Le vent est faible voire nul sur la Tortuga. Mais, il se réveille à une dizaine de milles à l'ouest de l'île pour ne plus vous lâcher jusqu'aux Roques, les navigations sans vent sur ce parcours sont extrêmement rares. De plus, nous sous-estimons tous l'incidence du courant subtropical qui ajoute au moins deux noeuds à la vitesse normale du bateau. En partant à 17 heures, nous avons dû ralentir le bateau en milieu de nuit car nous serions arrivés avant le lever du jour devant les récifs de Los Roques. Ce n'est pas recommandé! La cartographie électronique sur les Roques est complètement fausse et les cartes papier ne vous aident pas plus. Quant au seul guide disponible, il n'est pas conçu pour vous faire atterrir de nuit! Avec 20 noeuds de vent arrière, une mer formée nous n'avions plus en fin de nuit qu'une grand-voile avec deux ris et le génois complètement enroulé. Autant dire que c'est hautement inconfortable, les voiles n'appuient pas la mer et l'on roule bord sur bord.
Donc le conseil pour cette navigation est de bien calculer son avancée et surtout de ne pas sous-estimer les conditions météorologiques.
Faut-il faire ses formalités aux roques?
En théorie, en principe et légalement oui! Sauf si vous vous restreignez à naviguer dans les environs de l'île de Gran Roque, c'est-à-dire à ne pas sortir d'un triangle compris entre Fransisqui, Pirata et Gran Roque. Ces trois îles sont libres de droits. Les navigateurs qui veulent découvrir chaque bout d'îlot des Roques, sont invités à se présenter, dès leur entrée aux Roques, aux autorités de Gran Roque. L'île est minuscule mais vous y passerez quand même la matinée!
Tout navigateur doit se présenter dans 4 bureaux différents pour obtenir un permis qui lui donnera droit à 15 jours dans les Roques renouvelables une seul fois. Attention ces "visites de courtoisies" se feront impérativement dans un ordre précis. Vous commencerez au nord-ouest de l'île pour trouver le premier bureau et vous finirez, selon une ligne droite, parcourue à pied dans les rues de sable, au sud-est de l'île. Les quatre bureaux dans lesquels vous vous présenterez sont dans l'ordre :
À la guardia costa et à la guardia nationale, les officiers demandent parfois un "zarpe", qu'on aurait dû se faire établir en sortant du dernier port vénézuélien visité : Porlamar, Puerto la Cruz, Cumana, Carenero... Cependant, les "zarpe" ne sont plus obligatoires dans le pays. Ce sont des documents de sortie entre états. Aujourd'hui, l'entrée que l'on fait au début du séjour au Venezuela est une entrée nationale, tant que vous ne sortez pas du pays, vous n'en aurez pas besoin. Nous nous en sommes tenus à cette nouvelle réglementation et lors des formalités, nous leur avons précisé que nos documents avaient valeur nationale, ils ont tergiversé, puis c'est passé...
Les formalités se paient à l'aéroport, et coûtent en 2007, 4300 bolivars par pied et pour 15 jours, ensuite les membres d'équipages paient 38 000 bolivars par personne. Le bolivar se change en septembre à 5000 bolos pour 1 euro. (Mais la dévaluation de la monnaie est fulgurante). Payez en bolivars, car si vous n'avez que des dollars, ils appliqueront le taux officiel qui sera en votre défaveur par rapport à ce qui vous trouverez sur le marché.
En pratique, tous les navigateurs se plient-ils "au jeu des formalités"?
C'est au choix de chacun. Au dire des anciens, le mieux est de voyager dans les Roques sans aller faire les formalités. On peut même aller à Gran Roque visiter les posadas colorées et passer pas loin des moustaches de la capitainerie, on pourra rentrer au bateau sans être inquiété. Le parc fait des tournées en barque rapide dans les îles et vérifie les bateaux. Leur comportement est cordial et souriant. En général le bateau contrôlé "vient d'arriver". L'équipage est alors prié de venir se présenter le lendemain à Gran Roque pour faire les formalités.
Avertissement :LES FUSILS HARPON SONT INTERDITS
Impossible de tergiverser, les gardes ont surpris un navigateur avec un fusil harpon dans son annexe, ils le lui ont pris sans intention de le rendre et sans animosité dressant tout simplement un procès verbal. Ils ont fait leur travail tout naturellement et ils ont demandé de passer le lendemain faire les formalités. Le navigateur a eu l'intelligence d'adopter un profil bas et tout s'est très bien passé. Les gardiens étaient à leur 244e fusil saisi en 8 mois.
AVITAILLEMENT
Une fois par semaine pendant la haute saison, des lanchas approvisionnent les Roques, les légumes sont en général déjà très murs à leur arrivée. En été 2007, la livraison se faisait le vendredi, quelques jours après, il n'y avait plus rien dans les étals. Donc ce n'est pas là qu'on peut faire un gros approvisionnement. Tout juste du dépannage. Les prix sont plus chers que ceux pratiqués ailleurs dans le venez, le change y est moins intéressant aussi.
Points GPS d'entrée par Sébastopol
L'entrée par le sud-est des Roques est délicate. Il faut s'y présenter de jour et par beau temps. Voici pour vous, les points GPS qui vous aideront à bien passer ce cap. Merci à Guy et Sylvie du bateau Takari qui nous a donné ces informations précieuses.
Attention ces points ne vous prémunissent pas d'une veille attentive et de repérer à vue les bancs de coraux.
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