Mouillage de Mahaea

 

Motu Mahaea

Au moment où nous quittons Raiatea, nous pensons faire le tour de l'île de Taha'a à un rythme "étoiledelunesque". Donc au bout de 5 milles de navigation, tandis que nous trouvons un joli mouillage "réputé abrité" au nord de la passe de Toahotu, sous le motu de Mahaea, nous jetons l'ancre. L'eau est translucide, et sa teinte se rapproche farouchement d'une précieuse émeraude transpercée par les rayons du soleil. Nous nous imaginons notre ancre, fossilisée dans le banc de sable, tant notre envie d'y rester est grande!

Dès notre arrivée, je pars faire la "conquête du motu tout proche, avec mon arme préférée!" (mon appareil photo) Dom s'ébat avec les raies dans si peu d'eau qu'il hésite entre marcher et nager...

Le Paradis!!!

Sauf que celui-ci n'est pas vraiment "accessible". L'on ne peut débarquer sur le motu qu'à condition de le "louer à la journée". Et... le paradis n'est pas franchement aussi figé que sur une carte postale. Pour la première fois depuis que nous sommes dans les îles de la Société, nous roulons bord sur bord. La houle pénètre par la passe toute proche, elle contourne le motu si photogénique et s'immisce hypocritement. Sous notre coque, il ne reste que 30 centimètres, pas de quoi relâcher la dérive qui nous stabiliserait un peu. Du coup, notre Etoile est prise d'un balancement qui, vu de la terre paraît poétique, mais qui l'est beaucoup moins à bord!

Toute la nuit nous pestons contre cette maudite Etoile qui tente de chatouiller une demi-lune depuis le sommet de son mât! Que d'espiègleries! Mais il suffit!

Pour les futurs candidats à ce mouillage, sachez donc qu'il n'y a en moyenne qu'un mètre trente d'eau dans la partie émeraude. Par contre, le wifi (Hotspot) y fonctionne relativement bien. Quant à la houle, nous supposons qu'elle pénètre par la passe selon les conditions extérieures. A vérifier...