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La société Pacific Beachcomber a été créée en 1970, elle est détenue aujourd'hui par Richard Bailey, un Américain, diplômé de Stanford et de Harvard. Arrivé à Tahiti en 1989, après un parcours dans la finance, il prend les rênes de la société Beachcomber et en devient propriétaire. Il a été le premier à estimer le potentiel touristique de Bora Bora. En 2005, la mer lui impose un sérieux revers. L'un de ses hôtels de Bora Bora est complètement détruit. Loin de se décourager, il investit 80 millions d'euros dans la construction d'un nouvel hôtel hors du commun - l'InterContinental Resort & Thalasso-Spa Bora Bora - le premier au monde à être doté d'un système de climatisation par les eaux profondes. Ce nouveau concept de consommation "non polluante", permet de réduire de près de 90 % la consommation d'électricité. Les résultats lui donnent des ailes et Richard Bailey, s'empare de Tetiaroa, l'île aux oiseaux de Brando. Il projette d'y déployer une structure hôtelière de luxe "propre". Un « Eco-Resort de luxe" sous le nom de "The Brando".
Bon, laissons cela! Ce Richard Bailey a donc acheté le paquebot "Paul Gauguin" et il a sauvé par ce geste, les emplois qui tournaient autour de ses croisières de luxe. Les îles des Marquises attendent sa venue comme le Messie. Mais, il ne passe à Hiva Oa que quatre ou cinq fois par an. A cette occasion, tous les sculpteurs de l'île voisine de Tahuata se réunissent aux abords du musée d'Atuona. Ils sont réputés pour leur virtuosité. Ils sortent de rostres de merlin ou d'espadon des tressages de tikis sculptés somptueux! Tout ce qui est susceptible de trouver une forme sous leur art est utilisé : os de cochon, de cheval, cornes de boeufs, squelettes de poissons, bois, coquillage, nacre... La matière est travaillée avec imagination et finesse. Leur exposition est un régal pour les yeux, inaccessible pour une bourse de "tourdumondiste" lambda! La moindre petite pièce coûte 100 euros et plus. Mais il n'est pas important de mettre des chiffres sur l'art. Tout le monde me permet de photographier les oeuvres exposées. L'ambiance est conviviale et pleine de cet humour local où le Popa'a est brocardé en marquisien. Parmi les Marquisiens, un Français expose. Il vit sur l'île depuis 28 ans. Il est arrivé avec son épouse belge, quatre ans après la mort de Brel. Il est artiste peintre. Il pratique son art sur les tapas, qu'il confectionne lui-même. Son nom : Oberlin! Il dévoile les corps tatoués comme personne! |
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