La pharmacie du bord
Voici
un sujet bien délicat. J’ai passé en revue toute
la littérature dont je disposais sur le sujet. J’ai
cru trouvé de l’aide sur Internet…Plus je lisais,
plus mon esprit s’embrouillait :
« Fallait-il vraiment emmener tout cela ? »
Outre
l’aspect du stockage, il y avait aussi tous les soucis liés
à l’utilisation de ce que l’on emmènerait.
De plus ces lectures, entraîne un imaginaire peu ragoûtant.
Au contact de mots, comme mycoses, gastrites, colites, abcès,
eczéma, suppuration, et autres infections, l’esprit
se prend les pieds dans le doute et la stupeur. L’effroi prend
le relais, quand des photos viennent nous documenter sur les lésions
possibles. Je ne parle pas le l’éventualité
d’une piqûre à devoir faire en urgence…Mais,
je suis peut-être émotive… L’idéal
eut été d’emmener un médecin en kit et
de pouvoir le sortir en cas de besoins.
Notre
médecin souffrant de mal de mer, il allait bien falloir nous
débrouiller seuls, avec ses instructions et les divers conseils
glanés par-ci par-là. Ces pages n’ont nulle
ambition de se substituer aux compétences médicales
(médecins et pharmaciens). Mais de partager le fruit de notre
modeste « expérience». Celle-ci se divise en
deux pharmacies distinctes :
- La pharmacie allopathique:
- Entièrement concoctée
par nos médecins.
- Sans oublier le vétérinaire
de Mademoiselle Lune.
- La pharmacie homéopathique:
- Pharmacie du soleil
- Pharmacie de la mer
- Prévention contre les insectes
et morsures d’animaux
- Premiers soins des petits traumatismes
- Pharmacie du sport
- Pharmacie de la bouche
- Le sommeil
- Pharmacie de la tête et du
cœur…
- Pharmacie des petits inconvénients
quotidiens
Avant
d’attaquer un problème, par la première pharmacie,
je tente toujours d’utiliser des remèdes doux, avec
lesquels je me sente à l’aise. S’ils marchent,
c’est tout bénef. Car il n’y a pas de contre-indication
à leur usage. Evidemment, lorsque le mal persiste et nécessite
« l’artillerie lourde », il faut bien y passer.
Cette pharmacie est embarquée
pour pallier un éventuel problème sanitaire. Mais,
il faut garder à l’esprit que les problèmes
infectieux sont rares dans ce type de voyage. Car, en mer les microbes
n’existent pas.
Des
règles simples permettent d’éviter les problèmes
les plus fréquents. Par exemple, pour éviter toute
infection cutanée il faut se prémunir contre le soleil,
et aux escales contre les insectes. Des règles d’hygiène
simples empêchent nombre de pathologies cutanées. Sur
le bateau, les problèmes les plus fréquents sont dus
aux chocs causés par les déplacements et manœuvres.
Pour éviter de se casser les pieds avec la première
poulie rencontrée, il faut impérativement porter des
chaussures de pont antidérapantes. Le plus important est
de prévoir des remèdes suffisants pour soigner tout
traumatisme : choc, contusion, ecchymose, brûlure, plaie.
Les
chapitres concernant les pharmacies du soleil, de la mer, et du
bateau sont exploitables par
toute personne partant en vacances au soleil et ou au bord de la
mer. Dans le même esprit, vous trouverez quelques conseils
pour prévenir ou guérir toute piqûre d’insecte.
Ainsi que, quelques astuces simples pour soigner ampoules, et divers
petits traumatismes cutanés de la vie sportive ou quotidienne.
Ces chapitres peuvent également
constituer une aide à la constitution d’une pharmacie
de voyage pour toute personne désireuse de rejoindre notre
bord ou celui d’un autre bateau aux escales.
Enfin, vous trouverez des
petites choses amusantes ou utiles, comme les remèdes pour
se débarrasser d’un hoquet importun… ou d’un
équipier assailli par la panique…
Les vaccins
Encore
un problème épineux. Faut-il se faire vacciner ? Et
contre quoi ? Des polémiques naissent sur certains vaccins,
d’autres entraînent de tels effets secondaires, que
l’on préfère parfois ne pas se protéger
contre tel risque potentiel, plutôt que de courir le risque
d’attraper une autre maladie.
Après discussion avec
notre médecin, et analyse des pays où nous relâcherons,
nous nous sommes fait vacciner contre les maladies suivantes :
- Diphtérie, Polio,
Tétanos, valable 10 après le deuxième rappel
( il faut 26 jours entre la première et la deuxième
injection
- Hépatite A, valable
10 à 20 ans après le deuxième rappel ( il
faut 6 à 12 mois entre les deux injections)
- Fièvre typhoïde,
(1injection au moins dix jours avant le départ, rappel
tous les 3 ans)
- Fièvre jaune,
(1 injection au moins 10 jours avant le départ, rappel
tous les 10 ans)
Nous avons délibérément
choisi de ne pas nous vacciner contre l’hépatite B,
en cause, la suspicion de sclérose en plaque. De plus, cette
maladie n’est contractée que par contactes sanguins
ou sexuels.
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